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Heavy Spleen

25 mars 2009

Déséquilibre perpetuel ...

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Parce qu'on a jamais vraiment de place, prétendre aimer une fois, deux fois, trois fois ... ca nous suffit ? Par la suite on ne voit plus l'intérêt de montrer que l'on aime puisque dans tous les cas, l'autre n'aura plus qu'à se rapeller l'encienneté, le moi réel, fantôme décoloré qui jadis proférait des prières enragées et passionnées. "démerde toi avec ta crevasse de douleur" la justification n'est plus de rigueur. Soyons réaliste, l'amour en lui même n'a rien de compliqué, rien de masqué ni de malin. C'est nous, avec toutes nos "relations", nos "ruptures", nos "doutes", il s'aliène pour en devenir ce vampire qui, lorsqu'il saisit un destin, veut de la fureur du sang et des pleures. Prouver que j'aime devient detestable, je prend ça comme un contrat, un contrat que je préfère clôre dés quelques lignes approuvées et signées. Inlassablement pourtant, je pleure le temps où je croulais sous ses lettres de motivations, qu'il m'en donne des CV brillants, pleins de bonne volonté, d'adulation et de promesses édulcorées. Les promesses c'est pour les naïfs, les simples d'esprits, c'est pour les fleurs bleues, moi ce que je veux c'est de la folie, je veux ces corrolles folles alliées, celles qui éclatent mes artères quand j'ai peur d'être licenciée. Mais l'amour ce n'est pas un contrat que l'on clôt un beau jour, c'est un arrangement quotidien, un genre de CDI. Lui en donner des jolies mots trop bien calculés, trop bien choisie, trop juste ornée d'or et de film plastique. On a jamais de vrais place, on a jamais de véritables raisons, ni de véritable case, en bas de la feuille noire, pour poser le stylo et signer. Moi, je m'affaire plutôt à trouver les mots et j'échoue à traduire ne serait-ce que partiellement, ce que mon âme ressent. Dire je t'aime, ne sera donc jamais suffisant ? J'ai jamais eu les mots qu'il fallait, j'ai jamais su parler au delà du "Je t'aime", l'amour est pour moi, ce que l'handicap et l'affect sont pour vous.

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31 janvier 2009

Une goutte d'égoïsme

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Mon coeur est en proie à des tressaillements & rien ne me faisait plus plaisir que de retrouver goût au plaisir de l'affection sentimentale. J'étais dans la capacité de jouer depuis longtemps mais rien n'allait me satisfaire jusqu'à ce qu'il* se présente à moi. Seulement ce n'est pas moi qui ai lancé les dès; je devenais alors le pion d'une machination, la tentation devenant bien plus forte que la démesure pulsionnelle et passionnelle, je céda. Aveuglée, j'ai succombé à son charme, son odeur, ses gestes les plus infimes et quotidiens, son regard, sa douceur, son style, sa force, son rire & ses mots. Le jeu de hasard m'a mené à revenir à la case départ. Page dénuée de sens, qui signifiait juste que j'étais sous son emprise et que j'avais été " joué ". Plus de retour en arrière matériellement possible... Mais la partie n'est pas finie. L'ambivalence de sa personne ne me fait pas peur & les coups de foudre réciproques ne s'oublient pas - The last angel has gone. Aly.

15 janvier 2009

Néant subtil & décibel rebelle.

l_9fe330a20d4a20aa4e58146a4bb5d721 Comme on dévore une âme intelligente; comme on s'empare d'une odeur qui nous transporte; comme on se perd dans la contemplation d'un cliché délicieux; comme on donnerait tout pour que certains instants ne soient pas qu'éphémères; comme une putin d'utopie imprudente, un espoir muet improbable. Juste aimer prendre une pose. Aimer le fait d'être là, et d'avoir en un seul petit 'clic, réussi à avoir figer le temps. Figer ce temps où son corps est en osmose avec nos airs. J'aime cet instant de pose. Cette pause et cet écart avec le reste des choses, le temps d'un 'clic entre deux espaces. Réalité fusionnelle qui comme un échappatoire, s'enfuie en une fraction de seconde. Apprécier le cliché comme on aime se fondre dans l'ambiance. Exaltation des sens à l'état pur. J'épinglerai bien toute sa saveur...Aly.
14 janvier 2009

J'irrigue les illusions, puis les laisse grandir

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Rêves immaculés par les illusions. Je souhaite à personne de devenir ce que je prétends pouvoir être. En fait, énormément de choses me sont totalement facultatives, et atteignent quand même ma personne et mon entourage. Je continues de ressasser en essayant de trouver des solutions plausibles qui pourraient achever la fin de ce massacre; mais rien. Rien ne me fait plus plaisir que de me voir couler, au fond du gouffre. Ce n'est qu'une image qui se transmet comme une réverbération. Spirituelle malgré son aspect matérielle qu'elle peut donner à la valeur et au sens des choses. Ce n'est que partie remise. Bientôt je pars, et au plus vite je l'espère. Laissant derrière moi d'innombrables piliers qui me sont soit disant indispensables. La peine forge la résistance, le courage; celle de la confiance. J'éviterai à l'avenir d'ouvrir ma bouche. Time is running out. Aly.

10 janvier 2009

Buckcherry - Too Drunk

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Je suis actuellement dans une ivresse sauvage. Les sentiments sont sûrement les seules choses qu'on ne peut pas définir distinctement. Cela reste toujours une douleur partielle, et une frustration chez chacun de nous, de ne pas pouvoir étaler pleinement ce que l'on peut ressentir. La transgression échappe à l'impureté totale. J'essaye tant bien que mal de m'adapter à cette faiblesse humaine. Et cette* musique dans ma tête, le merveilleux entrelacement de ses brillants accords initie l'âme aux mystères cachés du sanctuaire de l'art... Dépresseur aphrodisiaque, qui écume lentement la douceur de ses effets. J'expire mon désir, aspire ma passion. La musique n'a pas de plus noble but que de susciter chez l'homme un plaisir capable de le libérer tout entier des tourments, des contraintes annihilantes, de toutes ces scories impures; un plaisir qui élève assez son âme pour qu'il puisse contempler l'essence divine et se confondre avec elle. Eveiller ce plaisir, élever l'âme jusqu'à ces sommets harmonieux où l'on se plaît à croire aux splendeurs merveilleuses de l'idée pure, et d'où l'on découvre cette vile existence transfigurée, magnifiée par l'éclat multiple de la symbiose. Cela seul est, selon ma conviction intime, le véritable but de la musique. Aly.

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9 janvier 2009

Savage Garden - Crash 'n' Burn

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Elle avait souvent la chance que son admiration s'achevât en jouissance et parce-que cela est bien connu, comme tout le monde, elle désire ce qui ne lui appartient pas ou plus ... Aly, ne traine jamais sans son iphone & son ipod, elle se munie souvent de son reflex qui lui permet d'immortaliser l'instant présent pour ne jamais rendre l'âme de ses clichés. Elle voue une admiration incontestablement forte à un guitariste gallois, et si vous entendez parler d'elle, vous entendrez sûrement parler de lui*. " Pourtant, la jalousie existait, d'autant plus troublante que le désir sexuel qu'elle inspirait reposait sur la tendresse. " Bien sûr, d'autres choses l'anime, mais elle ne pense pas que celles-ci soient nécessairement indispensables. Aly.

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Heavy Spleen
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